Home C2D 5 ans du C2D en Côte-d’Ivoire : « 680 milliards investis sur 782 milliards de F CFA soit un taux de décaissement de 87% »- (Premier Ministre Ivoirien).
5 ans du C2D en Côte-d’Ivoire : « 680 milliards investis sur 782 milliards de F CFA soit un taux de décaissement de 87% »- (Premier Ministre Ivoirien).

5 ans du C2D en Côte-d’Ivoire : « 680 milliards investis sur 782 milliards de F CFA soit un taux de décaissement de 87% »- (Premier Ministre Ivoirien).

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Le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), a célébré ses 5 ans le Jeudi 28 Juin à l’auditorium de la Primature de Cote d’Ivoire, en présence du Premier Ministre Amadou GON COULIBALY et  Delphine Geny-Stephann, la Secrétaire d’Etat auprès du ministre français de l’Economie et des Finances.

Cette célébration avait pour objectif de faire le point de la mise en œuvre du programme, mais aussi, de présenter sa nouvelle charte graphique. Le C2D contribue à travers ses projets à mieux impacter le développement socio-économique de la Cote d’Ivoire notamment en ce qui concerne l’agriculture, le développement rural, la biodiversité, l’éducation, la formation, l’emploi, la santé, la protection sociale.

« Un taux de décaissement de 87% »

« Les investissements ont atteint un montant de 680 milliards de francs Cfa sur un budget total d’échéance remboursée de 782 milliards de F CFA. Ce qui représente un taux de décaissement de 87%»a annoncé le Premier Ministre Ivoirien. Amadou GON COULIBALY d’ajouter : « Il n’est pas possible, et il ne sera pas possible aux États qui sont les nôtres de pouvoir aspirer à l’émergence sans investir dans les infrastructures ».

26 conventions d’affectations ont été signés pour un montant total de 1093 milliards de F CFA, soit plus de 95% du montant des Contrats de Désendettement et de Développement 2012-2015 et 2016-2020, a expliqué le Chef du gouvernement ivoirien.

Le C2D, « un mécanisme ouvert et transparent’’ »

La Secrétaire d’Etat auprès du Ministre français de l’Economie et des Finances a salué le succès enregistré par le C2D, « un mécanisme ouvert et transparent».Delphine GENY-STEPHANN a par ailleurs rappelé que le C2D a « un impact concret sur la vie des Ivoiriens».

« Lutter contre les inégalités »

« La moitié des projets sont réalisés ou en cours d’exécution » s’est réjouie, la Coordonnatrice de la Convention de la société civile ivoirienne. Néanmoins, Hélène GNIHONSAHE a déploré que l’aide publique au développement se soit amenuisée depuis la création du C2D. Elle en a également appelé à une implication plus accrue des responsables des collectivités décentralisées dans la conduite des projets sur le terrain.

Le Représentant de la société civile française, a quant à lui exprimé ses inquiétudes quant à l’augmentation de la dette ivoirienne de 202% après 2012. Par ailleurs Jean-Jacques Guigon a exhorté les autorités ivoiriennes à accroitre leurs actions en vue du renforcement de la cohésion sociale et à mieux redistribuer les fruits de la croissance, afin de lutter contre les inégalités.

La commémoration du 5eanniversaire du C2D a également été marquée par une exposition photos sur les réalisations du C2D en Côte d’Ivoire ainsi qu’à une conférence-débat sur le thème : le C2D dans les réformes des secteurs sociaux en Côte d’Ivoire : l’Education et la Santé.

Le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable à travers le Secrétariat Exécutif Permanent REDD+ a bénéficié d’un appui au titre du premier et du deuxième Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) conclus entre la République de Côte d’Ivoire et la République de Française pour la mise en œuvre d’un Projet pilote REDD+ dans la Région de la Mé dans le domaine rural en périphérie des forêts classées de Mabi et Yaya. Afin de restaurer son couvert forestier fortement dégradé et de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique, la Côte d’Ivoire s’est engagée en 2011 dans le mécanisme international de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+).

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un allègement de sa dette, suite au point d’achèvement de  l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) en juin 2012. Ainsi, sur 2500 milliards Fcfa représentant la dette globale de la Côte d’Ivoire à sa puissance colonisatrice, 600 milliards de ce montant ont fait l’objet d’annulation sèche. Et pour les 1900 milliards Fcfa restants, la France a décidé d’affecter ces fonds pour le financement de projets dans plusieurs domaines en Côte d’Ivoire. D’où la signature du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), qui est actuellement à sa deuxième phase.


 

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